AFFICHE :
imprimée en typographie. L'artiste prépare trois dessin différents : un pour chaque couleur. L'imprimeur s'en sert pour fabriquer les trois typons qui serviront à imprimer.
imprimée en typographie. L'artiste prépare trois dessin différents : un pour chaque couleur. L'imprimeur s'en sert pour fabriquer les trois typons qui serviront à imprimer.
même principe que la gravure sur bois. Ce sont les reliefs qui impriment. On creuse tous les blancs dans une plaque de linoléum avec des gouges (de formes différentes). Il y a une plaque par couleur. L'artiste fait lui-même le dessin et l’impression.
c'est une impression sans creux ni relief. Le principe est basé sur la répulsion de l'eau et des corps gras.
On prend des pierres lithographiques (pierre de Munich ou du Viguan...) qui ont la propriété d'absorber également l’eau et les encres grasses. On graine ces pierres avec un grain plus ou moins fin. Ensuite, l’artiste dessine soit avec des crayons spéciaux gras plus ou moins durs, soit avec de l'encre grasse travaillée à la plume ou au pinceau... Ensuite, on mouille la pierre à l'eau. Les parties dessinées seront imprimées, les parties mouillées resteront blanches.
L’imprimeur tire les épreuves à l’encre d’imprimerie après une préparation complexe qui a pour but de fixer le dessin sur la pierre.
On peut faire de la lithographie en plusieurs couleurs. Il faut alors une pierre par couleur.
Beaucoup des lithographies de Jacques Hippeau ont été tirées à l’atelier « Pousse-Caillou » à Roquefort des Corbières.
Il existe également de la lithographie sur plaque de zinc (qui devrait s’appeler zincographie). C’est d’ailleurs la plus employée de nos jours. Beaucoup plus commode d’emploi, elle ne permet pas les mêmes effets que la lithographie sur pierre.
La « zincographie » facilite l’emploi de nombreuses couleurs (parfois jusqu’à 10 ou 15). La quantité de ces couleurs n’est pas un signe de qualité. Elle a tendance à faire sombrer la « lithographie » dans la reproduction de tableaux ou d’aquarelles. La « lithographie » devient une sorte de reproduction de luxe. Et même souvent ces « zincographies » sont faites en offset. Ce procédé consiste dans l’emploi d’un rouleau de caoutchouc qui vient chercher sur la plaque de zinc (elle-même mise en rouleau) le dessin et va l’imprimer sur la feuille de papier.